Odilon REDON - (1840-1916), né le 22 avril 1840 à Bordeaux et mort le 6 juillet 1916 à Paris, peintre symboliste.

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Odilon REDON - (1840-1916).

 

Odilon REDON - peintre symbiliste, symbolisme
Odilon REDON - (1840-1916)

Odilon REDON, né le 22 avril 1840 à Bordeaux et mort le 6 juillet 1916 à Paris. Fut un très grand peintre symboliste, et un des précurseur du symbolisme.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Odilon REDON, né le 22 avril 1840 à Bordeaux et mort le 6 juillet 1916 à Paris, peintre symboliste.

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Odilon REDON - (1840-1916), né le 22 avril 1840 à Bordeaux et mort le 6 juillet 1916 à Paris, fut un très grand peintre symboliste, et un des précurseur du symbolisme.

 

Odilon Redon ce solitaire à l'esprit, semblerait-il, plutôt du Nord, naquit (d'un père français et d'une mère créole) en plein Midi, à Bordeaux, en 1840, en plein bruit de triomphe romantique. En attendant que fût définitive l'éclosion de sa pure pensée il travailla, un peu dans le vague, en attendant, un peu n'importe où, même à l'atelier Gérôme où il ne resta pas longtemps et n'apprit pas grand chose.

Et qu'il eut bien raison! Ainsi évitait-il l'inutile bagage de l'érudition d'école et le choix trop hâtif d'une voie où il n'eût point laissé de traces. --- Il n'étudia pourtant pas en vain les Etrusques, Le Vinci, Rembrandt. Mais peut-être leur doit-il moins qu'aux paysages de Hollande, de Bretagne et d'Espagne, --- moins qu'à ses propres déboires d'artiste réputé « bizarre » et perpétuellement (Dieu merci!) écarté des salons annuels, --- moins aussi qu'à sa chère musique allemande, surtout à Beethoven, et à son violon qui n'est pas celui d'Ingres.

Odilon Redon exposa pour la première fois en 1881 à la Vie Moderne. Il adoptait le système des expositions restreintes et sans caractère officiel. On le revit à la salle des dépêches du Gaulois en 1882, aux Indépendants et rue Laffitte en 1886, puis aux XX de Bruxelles, aux Peintres-Graveurs, aux Trente-Trois. Ce fut pour la presse l'occasion de folles plaisanteries et pires silences. On faisait de comiques commentaires à cette oeuvre désolée : ce n'est pas la forme ni la déformation qu'on attaquait, c'est l'intention qu'on suspectait, c'est le métier qu'on prétendait enseigner au Maître.

Quelques bonnes voix protestèrent : J.-K. Hüysmans de qui dans A Rebours on peut lire de belles pages consacrées à Odilon Redon; Emile Hennequin, le plus pénétrant et rigoureux analyste de notre temps : il ne parlera plus, sa pensée lui survit ; Geffroy, autorisé ; des publicistes hollandais et belges.

Disons à l'honneur de ces voisins --- non pas au nôtre --- que chez eux Odilon Redon obtient à peu près les suffrages qu'il faut. L'opinion française, au moins dans le nombre, reste sourde et aveugle. On peut toutefois prévoir le prochain repentir. Voilà qu'elle s'émeut aux tentatives d'une Poésie que naguère on surnommait « Décadente » et qui maintenant gagne comme une victoire ce juste nom de « Symboliste », par quoi elle renoue franchement --- par delà les déserts naturalistes --- la chaîne vraie de l'unique Littérature et de tous les Arts. Or, l'intime relation de l'oeuvre d'un Odilon Redon, symboliste entre tous, et de nos œuvres de nouveaux poëtes, faut-il la démontrer ? Qu'importe que le Symbole soit choisi dans la vie même avec les couleurs qu'elle offre à l'interprétation de l'artiste ou que celui-ci le conquière au delà des visibilités, en ne retenant de la nature réelle que les lois du logique développement de la lumière? Ce qui importe seul, c'est qu'une Création soit faite, c'est qu'un Sens Inouï soit indiqué, c'est qu'un Beau Nouveau soit révélé, c'est que les étroites correspondances qui font du monde extérieur le décor de nos sentiments s'épanouissent dans la floraison singulière d'une Anne-Type.

Il faudrait quelque espace pour préciser le symbolisme de Odilon Redon. Il faudrait entrer dans le détail de cet art à la fois très mûr et qui se complique ci et là de puérilités peut être nécessaires ; il faudrait montrer « cette pudeur », selon le mot du peintre Paul Gauguin, « à négliger les éléments directs de la Beauté pour parvenir à en donner le frisson ; » il faudrait pénétrer dans le sens de ces déformations, de ces monstruosités destinées toutes à l'Expression ; il faudrait, avec cet artiste aux confins de tous les arts, distinguer les trois sens, littéraire, symphonique et picturale de l'oeuvre, s'arrêter aussi à ce mystère d'un grand coloriste qui n'a pas la palette : mais, dans la lithographie, il apparaît comme un roi de la couleur éclatante et des plus sourdes nuances...

Il convient d'attendre. Jusqu'ici Odilon Redon, aux Expositions non officielles, ne s'est laissé voir que d'une sorte fragmentaire et mêlée qui excuse --- très peu --- l'indifference parisienne. On peut espérer une prochaine Exposition personnelle et totale.

Mais dès aujourd'hui cherchez-le dans les neuf albums qu'il a déjà publiés, de 1879 à cette heure, de Dans le Rêve, à Les Fleurs du Mal. Vous admirerez les pressentiments d'un puissant intuitif, tout à fait inaccessible aux babioles de prétendues réalités objectives, hier encore tant vantées. Dans plusieurs de ces albums Odilon Redon prend à des poëtes --- Edgar Poe, Flaubert, Beaudelaire --- les prétextes de ses compositions.

Purs prétextes, simples titres. Vous ne rencontrerez jamais chez Odilon Redon que lui-même, --- et je ne suis pas sûr qu'il aime singulièrement les poëtes auxquels il associe son nom.

Cherchez-le aussi dans les dessins originaux. Le maître les garde dans ses cartons, mais il ouvre volontiers sa porte. Lui-même, telle une grande figure grave dans une fresque de Primitif, jette, par sa seule présence, une étrange clarté dans les glorieuses ténèbres de son génie. --- Là vous verrez des paysages que Odilon Redon n'a jamais exposés et qui sont d'un extraordinaire caractère de majesté shakspearienne. La vous verrez certaines compositions qui ne veulent point tolérer de qualificatifs (le Caliban, la Tête d'Orphée, ect.), et par lesquelles on peut entendre ce que dit Odilon Redon quand il parle d'illustrer les Pensées de Pascal.

Charles MORICE

 

Albums d'Odilon REDON

Dans le Rêve - (10 planches) 1879

A Edgar Poe - (6 planches) 1882

Les Origines (8 planches) 1883

Hommage à Goya (6 planches) 1885

La Nuit - (6 planches) 1886

Le Juré - (7 planches) 1887

La Tentation de Saint Antoine - (10 planches) 1888

A Gustave Flaubert - (7 planches) 1888

Les Fleurs du Mal - (6 planches) 1890

Pièces modernes (8 planches) détachées et de diverses époques.

Extrait "Les Hommes d'Aujourd'hui N°386" ( ODILON REDON) par Charles Morice

 

SYMBOLISME - ODILON REDON - (1860-1919) - PEINTRE SYMBOLISTE

(téléchargement d'une vidéo sur AUVERS SUR OISE)

http://www.guide-touristique.info/tfr/video/auvers.mpg


 

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