Maison atelier Daubigny à Auvers sur Oise.

Atelier Daubigny Maison atelier Daubigny Musée Daubigny

La maison atelier Daubigny est classée Monument Historique

La photographie au flash est interdite, ainsi que toute exploitation commerciale des clichés de la maison et du jardin.

www.atelier-daubigny.com

localisation voir : google-maps-france

Dans la maison atelier DAUBIGNY, vous êtes, en ce lieu dans un site classé monument historique, à l'endroit où commença la saga des peintres d'Auvers-sur-Oise. La décoration intérieure (sur 200M² de murs), due aux talents conjugés des Daubigny, Corot et Daumier, réalisée à partir de 1862, est le résultats d'un élan amical unique et sans précédent.

(Atelier Daubigny - Auvers-sur-Oise - peint par Léonide BOURGES)

Informations pratiques:

ATELIER DAUBIGNY

61, rue Daubigny

95430 Auvers-sur-Oise

Tél: 01 34 48 03 03

De 1862 à 1874, Charles-François Daubigny, son fils et leurs amis Corot et Daumier ont décoré cette maison sur deux cents mètres carrées de ses murs : elle est devenue ainsi un lieu unique dans l'histoire des paysagistes du 19ème siècle.

Cette maison, restée un lieu privé, sous la protection de l'Etat, est entièrement à la charge de la famille du peintre. Les droits d'entrée étant essentiels à son entretion, nous vous remercions sincèrement de votre participation.

Vous êtes les bienvenus en cette maison que fit construire Charles-François Daubigny en 1861

horaire des visites:

 

La décoration intérieure d'époque, intégralement conservée, est une œuvre commune de lui-même, de ses enfants, Charles, fils cadet, dit Karl, de sa fille aînée Cécile et de ses amis, essentiellement Corot, Oudinot et Daumier.

 

Le bureau d'accueil est dans l'ENTREE (qui se présente dans sa configuration de 1882)

 

Sur le mur de gauche:

œuvres de Charles-François Daubigny. Le panneau près de la fenêtre, fortement abîmé par l'humidité a été restauré sommairement.

De face:

- de part et d'autre de la porte centrale

Deux tableaux du fils Charles (dit Karl, ce prénom d'emprunt authentifiant son œuvre de peintre), dont:

- à gauche, la côte près de Honfleur et à droite une vue de l'Oise où l'on aperçoit, simplement évoqué, le Bottin, bateau-atelier itinérant de son père.

- au dessus de la porte, une marine offerte par Robert Mols, peintre belge né en 1848, vue du port d'Anvers.

Sur le mur de droite:

- en haut, bord de mer, attribué à C.F. Daubigny, et vers la fenêtre trois voilliers en régate, vendu en 1911 et maintenant au musée d'Orsay, le tableau près de la fenêtre est une "réplique" de celui-ci.

 

LA SALLE à MANGER (1866-1867)

Les quatre grands panneaux sont de C.F. Daubigny, (certains y voient les quatres saisons). Le coq, peint vers 1882 sur une porte, est de Karl. Cécile a décoré le reste.

 

LA CHAMBRE de DAUBIGNY

Cette pièce n'a pas été décorée; elle a donc été aménagée en pièce d'exposition. La lumière atténuée préserve les documents; la commode noire est d'origine.

Dans la vitrine (pensez à l'éclairer), deux petits panneaux peints à Villerville en 1854.

- le premier représente la femme de Daubigny cousant près de la fênétre; des tableaux fraîchement peints sont accrochés au mur, et:

- le second panneau (étude de coucher de soleil) est un "objet dérobé" authentique, du prmier; il a été retrouvé dans les combles de la maison, quand la toiture a été refaite...

Sur les murs: aquarelles, dessins ou eaux-fortes sont de Charles-François Daubigny, sauf exception signalée.

- le portrait d'enfant (dessin au crayon noir) est celui de C.F.D. à l'âge de sept ans; son oncle, Pierre Daubigny en est l'auteur, la tante de C.F.D., Amélie DAUTEIL, était miniaturiste...

CHAMBRE de CECILE

En 1863, pour célébrer les vingt ans de sa fille, Daubigny entrepend la décoration de sa chambre et décide de lui rappeler l'univers des moments heureux de son enfance.

Il commence par peindre le plafond, et, en haut des murs, vingt couronnes de fleurs des champs.

Suit une série de gerbes agréméntées des jeux habituels de l'époque; badminton, jeu de grâce, castagnettes, jouets, et les contes de Perrault, Grimm, fable de La Fontaine, puis les nids des oiseaux du jardin. L'alcôve n'est qu'un buisson fleuri peuplé de mésanges affairées.

Cécile participe elle-même par un petit bouquet sous les castagnettes et le petit frère bejamin Bernard (10 ans) tient à peindre aussi, sous la chute des jouets, sa branche de cerisier...

La chambre, avec son lit à baldaquin, a été terminé en octobre 1864.

 

L'ATELIER

Désirant compléter son bateau par un véritable atelier situé à la campagne, loin des mondalités qu'il fuit et des obligations qu'il subit à Paris, Daubigny, venu en cette maison pour travailler tranquillement "aux grands machins dont il a envi", estime qu'après la salle à manger la décoration de la maison est terminée.

Mais les Amis ne sont pas d'accord

Camille COROT, qui suit l'aventure avec intérêt, lui déclare qu'en cas de forfait, il continue seul dans l'entrée et l'atelier. Sur cette information péremptoire, le maître des lieux, de guerre lasse, se laisse fléchir. L'atelier, dès cet instant, devient le centre d'un activité qui ne cessera qu'en 1873.

Corot conçoit, dessine quatre panneaux et contrôle l'ensemble de la décoration. Pour laisser la place à celle-ci, la baie vitrée nord est murée, une fause cheminée mise en place, et sur les murs revêtus de toile marouflée s'étale peu à peu sa nostalgie pour les lacs d'Italie, et son premier voyage de 1825.

Daubigny, finalement pris au jeu n'a pas été de reste, il a exécuté entièrement le panneau des Hérons, reprenant l'esprit d'un grand tableau qu'il a peint à cette époque dans l'hôtel de Ville de Paris (détruit à la révolution de la Commune en 1871), et participé largement à l'ensemble.

Karl a travaillé largement aussi à cette œuvre collective, exécutant les parties hautes et, entièrement à main levée les 350 motifs frise, manifestant ainsi, en plus du talent et de l'agilité de ses vingt ans, une belle persérérance.

Oudinot (architecte et peintre) a peint la partie gauche du grand panneau en face de la fenêtre actuelle.

 

Souvenons-nous du Bateau-atelier:

Un événement important dans la vie de Charles-François Daubigny fut le lancement en 1857 de son bateau-atelier, le "BOTTIN". (déformation de BOTKIN, petit bateau pour un marinier).

S'intégrant ainsi au monde de l'eau, il acquit ainsi de la nature une vision complémentaire et fit évoluer l'art du paysage vers l'Impressionnisme.

L'idée fut ensuite reprise par Monet et d'autres peintres, mais aucun d'eux ne travailla, comme Daubigny, au cours de longues croisières sur l'Oise, l'Aisne, la Seine et l'Yonne.

En 1867, après dix années de navigation, le premier Botin, considéré comme un fidèle campagnon, vint terminer sa carrière au jardin. Il y servit pour les journées d'été jusque vers 1920 où il s'effondra. Son destin le laisse ainsi lié à l'histoire de la Maison-ATELIER.

Puis en 1868, un nouveau bateau, appelé aussi Bottin prit la relève ; il navigua encore pendant 8 ans après la mort de C.F.Daubigny, jusqu'en 1886, utilisé par Karl et une équipe de joyeux compagnons.

Informations pratiques:

ATELIER DAUBIGNY

61, rue Daubigny

95430 Auvers-sur-Oise

Tél: 01 34 48 03 03

www.atelier-daubigny.com

mail: info@atelier-daubigny.com

localisation voir : google-maps-france

C’est un endroit authentique, resplendissant de fraîcheur.

Vous y découvrirez le seul atelier d'artiste peintre renommé du 19ème siècle, dont les murs intérieurs ont été décorés par ses occupants et familiers de l'époque:
Daubigny, Corot, Daumier, Oudinot.

(Atelier Daubigny - Auvers-sur-Oise)

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photos : © www.van-gogh.fr

Maison atelier Daubigny à Auvers sur Oise - Atelier Daubigny

(téléchargement d'une vidéo sur AUVERS SUR OISE)

http://www.guide-touristique.info/tfr/video/auvers.mpg