Les lettres de Vincent Van Gogh, lettres de Vincent Van Gogh à Théo et à sa mère, à Emile Bernard, la correspondance de Vincent Van Gogh.
Généralités Les œuvres de Vincent VAN GOGH
Lettres de Vincent Van Gogh Lettres de Van Gogh descriptions
Lettres publiées dans le "Mercure de France" 1893 - 1894 - 1895
Lettres de Vincent Van Gogh à Théo Van Gogh, celles-ci sont probablement la première publication de ces lettres au public, dans la célèbre revue "Mercure de France" de 1893-1894-1895.
EXTRAITS DES LETTRES
DE Vincent VAN GOGH A Théo VAN GOGH
(1887-1888-1889-1890)
1887
Durant le voyage, j’ai autant pensé à toi qu'au nouveau pays que je voyais ; seulement, je me disais que plus tard tu viendras peut-être, toi-même, souvent ici. Il me semble; presque impossible de travailler à Paris; à moins que l'on ait une retraite pour se refaire et pour reprendre son calme et son aplomb, sans cela on serait fatalement abruti. Avant d'arriver à Tarascon, j’ai remarqué un magnifique paysage : d'immenses rochers jaunes étrangement enchevêtrés, des formes les plus imposantes ; dans les petits vallons formés par ces rochers étaient alignés de petits arbres ronds au feuillage d'un vert gris qui pourraient bien être des citronniers.
Mais ici, à Arles; le pays paraît plus […] (1). J'ai aperçu de magnifiques terrains rouges, plantés de vignes, avec des fonds de montagnes du plus fin lilas; et les paysages sous la neige, avec les cîmes blanches contre le ciel aussi lumineux que la neige elle-même, étaient bien comme les paysages d'hiver qu'ont faits les Japonais.
Je ne trouve pas pour le moment la Vie aussi avantageuse que j'eusse pu l'espérer; seulement, j'ai trois études de faites; ce qu'à Paris; de ces jours-ci probablement, je n'aurais pas su faire.
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Pour les impressionnistes, il me semblerait juste que ce soit par ton intermédiaire, sinon par toi directement, qu'ils' soient introduits en Angleterre.
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Il me semble, par moments; que mon sang veuille plus ou moins se remettre à circuler; n'ayant pas été le cas dans ces derniers temps à Paris, je n'en pouvais véritablement plus.
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J'avais encore espéré, de faire du beau bleu, et en somme je n’en désespère pas, vu qu'à Marseille on doit pouvoir achetez les matières brutes de première main; je voudrais pouvoir faire des bleus Comme Ziem — qui ne bougent pas tant que les autres.
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Les études que j'ai sont une vieille femme arlésienne, un paysage avec de la neige, une vue d'un bout de trottoir avec la boutique d'un charcutier. Les femmes sont bien belles ici — ce n'est pas une blague. Par contraire, le musée d'Arles est atroce et une blague digne d'être à Tarascon.
J' ai vu aussi un musée d'antiquités, vraies celles-là
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Ta lettre à T… est dans le brouillon tout à fait bien. J'espère que tu ne l'auras pas trop éreintée en la mettant au net. II me semble que ta lettre à T. complète la mienne : moi-même, je regrettais l'état dans lequel je l'avais mise à la poste : car tu te seras aperçu que l’idée de faire prendre à T. l'initiative d'introduire les impressionniste en Angleterre ne m'était venue qu'en écrivant la lettre même, et dans celle ci ne se trouvait exprimée qu'incomplètement dans un post-scriptum. Tandis que dans ta lettre tu exprimes davantage cette idée-là.
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Pour l’exposition des Indépendants, fais comme bon te semblera.
Que dirais-tu d'y exposer les deux grands paysages de la butte Montmartre.? Pour moi, cela m'est plus on moins égal ; je compte plutôt sur le travail de cette année.
Ici; il gèle ferme, et dans la campagne il y â toujours de là neige. J'ai une étude de la campagne blanchie avec la ville dans le fond. Puis deux petites études d'une branche d'amandier déjà en fleurs pourtant.
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A la fin des fins, voilà que ce Matin le temps a changé et s'est adouci. J'ai donc déjà eu occasion d'apprendre ce que c'est que ce mistral. Aussi, j'ai fait plusieurs courses dans les environs ; mais, toujours, il était, par ce vent, impossible de rien faire. Le ciel était d'un bleu dur avec un grand soleil brillant qui a fait fait fondre; à peu de chose près, toute la quantité de neige ; mais le vent était si froid et si sec qu'on avait la chair de poule. Néanmoins, j'ai vu de bien belles choses : une ruine d'abbaye sur une colline plantée de houx, de pins, d'Oliviers gris. Nous attaquerons cela sous peu, j'espère.
Vincent VAN GOGH
Extrait de la revue "Mercure de France" 1893
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