Vincent Van Gogh souffrant toujours, se tire une balle en pleine poitrine dans un champ de blé derrière le château d'Auvers-sur-Oise, le 27 Juillet 1890.

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Le suicide de Vincent VAN GOGH.

Le suicide de Vincent VAN GOGH à Auvers sur Oise, Vers la fin de l'après-midi du 27 juillet 1890, Vincent Van Gogh arrivé depuis quelques temps à Auvers-sur-Oise après son départ de Saint-Paul de Mausole, Vincent souffrant toujours, se tire une balle en pleine poitrine dans un champ de blé derrière le château d'Auvers-sur-Oise, mais la balle ne le blesse que gravement. Dans un premier temps Vincent arrive à rentrer à l'Auberge Ravoux qui est situé en face de la mairie, Mme Ravoux, voyant du sang sur ses vêtements, courut appeler le docteur Gachet et le docteur Mazery. Théo accourut il passa la journée du 28 juillet à réconforter son frère, à parler de toute leur famille; et, le 29 juillet, à une heure et demie du matin, exactement, n'ayant pu s'acquitter envers Théo et envers la vie, Vincent rendit l'âme, comme il l'avait promis!.

Le suicide de Vincent Van Gogh à Auvers Sur Oise.

 

Vers la fin de l'après-midi du 27 juillet 1890, Vincent Van Gogh arrivé depuis quelques temps à Auvers-sur-Oise après son départ de Saint-Paul de Mausole, souffrant toujours se tire une balle en pleine poitrine dans un champ de blé derrière le château d'Auvers-sur-Oise, mais la balle ne le blesse que gravement. Dans un premier temps Vincent arrive à rentrer à l'Auberge Ravoux qui est situé en face de la mairie, Mme Ravoux, voyant du sang sur ses vêtements, courut appeler le docteur Gachet et le docteur Mazery. Théo accourut il passa la journée du 28 juillet à réconforter son frère, à parler de toute leur famille; et, le 29 juillet, à une heure et demie du matin, exactement, n'ayant pu s'acquitter envers Théo et envers la vie, Vincent rendit l'âme, comme il l'avait promis!.

 

Quand Vincent arriva à Auvers, le docteur Gachet le conduisit tout de suite à l'auberge Saint-Aubin, située à trois cents mètres à peine de sa maison, en contre-bas. Mais, au bout de trois jours, opprimé continuellement par le besoin d'économie, Vincent trouva cette pension trop coûteuse; et il s'installa au café Ravoux, place de la Mairie.
Au café Ravoux, Vincent prit une chambre au fond, au Ier étage. Pour y arriver, on passait derrière le billard, et l'on montait un escalier étroit. La chambre de Vincent se trouvait au bout, après avoir traversé un petit palier.
De là, Vincent, tout de suite, reprit ses toiles et il se mit à travailler ; avec ce peintre, c'est toujours la même phrase qui revient. Mais il convient de souligner cette particularité qu'il ne s'éloigna guère d'un centre de motifs.
Oui, on peut écrire qu'il peignit presque tous ses tableaux d'Auvers, entre le café Ravoux et la maison du docteur Gachet.
Vincent allait le plus souvent chez le docteur Gachet. Il peignait dans le jardin; il peignait également, dans la salle à manger, des natures mortes. Il restait tyrannique, coléreux, n'ayant aucun souci de politesse ou de tenue. Ainsi, quand il voulait peindre chez le docteur Gachet, il dérangeait tout, brusquement, sans ménagement. On devait passer par le moindre de ses impétueux désirs. Car une fois qu'il avait arrêté sa pensée sur un motif à peindre, il fallait qu'il fût exécuté en toute hâte.
Mais, ici, à Auvers, la peur devenait plus aiguë, détruisait sourdement la dernière parcelle d'espoir qui pouvait subsister en lui, l'eût mené tout de suite directement au suicide si des prostrations complètes n'avaient pas, comme à Saint- Rémy, terminé ses crises.
Déjà, à Arles, au moment où tout s'était effondré de ses rêves : sa petite maison de la place Lamartine perdue pour lui, ce séjour qu'il eût voulu si long dans le Midi, — tout cela anéanti par la méchanceté des hommes, il avait souvent pensé alors à terminer brusquement sa vie; et, un jour, il avait écrit à Théo:
« Si j'étais sans ton amitié on me renverrait sans remords au suicide et quelque lâche que je sois je finirais par y aller. Là, ainsi que tu le verras, j'espère, est le joint où il nous est permis de protester contre la société et de nous défendre.
Puis, Vincent Van Gogh étonnait brusquement, en s'occupant de nouveau de tout : de couleurs, de factures, de projets de tableaux. Ainsi, pour ses meubles laissés à Arles, et que les Ginoux devaient lui envoyer à Auvers.
Au commencement de juillet, Vincent revint à Paris chez son frère; et là le visitèrent Albert Aurier, Lautrec, Emile Bernard et quelques autres peintres. Mais, à peine arrivé, il voulut repartir.
Il regagna donc Auvers ; et il se mit à peindre des portraits. Après celui du docteur Gachet, dont il fit une variante, il peignit Clémentine Gachet devant un piano; la Demoiselle de chez Ravoux; les Fillettes du garde-barrière d'Auvers; puis, après avoir peint des champs de blé, là-haut sur le plateau, toujours sur des toiles de 30, il s'éprit du Jardin de Daubigny; et il le représenta deux fois. Il décrira ces nouvelles toiles, comme il l'avait fait si lyriquement à Arles et à Saint-Rémy ; et l'on retrouvera ici les «états» de sa merveilleuse intelligence, qui ne sombrait momentanément que sous les coups répétés du mal. Il expliqua ainsi sa toile du Jardin de Daubigny.
« Quant à la maladie de Van Gogh (Bien entendu, c'est là que, moi, je voulais en venir !), il est très difficile, d'après ses lettres seulement, de la définir d'une façon très précise.
« Il eut, m'avez-vous dit, la syphilis. Et les accidents dont il a été victime sont-ils la conséquence de cette syphilis? Les excès de tabac, de café et d'alcool ayant surexcité à un degré incroyable un cerveau en perpétuelle ébullition, ont-ils contribué, de concert avec les spirochètes, à l'effondrement d'un homme dont les facultés de l'esprit étaient si harmonieusement établies ? Cela est possible, très probable, sinon certain.
« Quant à l'épilepsie — le docteur Peyron, à Saint-Rémy, se raccrochait, dit Vincent lui-même, à cette maladie —, elle peut n'avoir été que symptomatique. De plus en plus, en effet, l'épilepsie, maladie autonome, perd du terrain, et un jour viendra où elle ne sera plus considérée que comme un syndrome.
« Pouvons-nous dire maintenant que Vincent Van Gogh fut atteint de paralysie générale ? Certes, la paralysie générale, si injustement dénommée, se manifeste sous tellement de formes que les personnes non initiées comprennent avec difficulté l'opposition constante entre le nom et la chose. C'est pourquoi il faut plutôt parler ici de méningo-encéphalite diffuse et non de paralysie générale.
« Pour mon compte, je crois que Vincent Van Gogh fut atteint de méningo-encéphalite diffuse — à forme larvée et quelque peu particulière —, et que tous les accidents pour lesquels il fut traité ne furent que des symptômes ou un syndrome qu'on a à tort pris pour une affection autonome. ».
Le placement de Vincent à Saint-Rémy, où on le laissa « végéter avec des malades corrompus profondément », comme il le dit lui-même, fut, en tout cas, une lourde faute. Seul, Théo reste au-dessus de tout reproche. Il ne savait pas; il se laissa conduire par les médecins. Il eût fallu garder Vincent dans une simple maison de repos, et lui permettre de peindre sans répit; — car, trop souvent, sous prétexte de soins, aussi bien à Arles qu'à Saint-Rémy, durant de longues semaines, tout travail lui fut interdit. Or, en dernier lieu, que fit le docteur Peyron? Rien, nous l'avons dit. Oui, directeur de pension de famille, où les pensionnaires étaient plus ou moins déments — et c'est tout ! D'ailleurs Vincent ne put-il pas écrire, à ce sujet, lui-même :
« Pour moi la santé va bien de ces jours-ci; je crois bien que M. Peyron a raison lorsqu'il dit que je ne suis pas fou proprement dit, car ma pensée est absolument normale et claire entre temps et même davantage qu'auparavant. »
A Auvers, Vincent n'est pas entouré d'une meilleure protection. Cette fois la pension de famille de Saint-Rémy est ouverte ; on applique le système de l'open door ; mais le docteur Gachet, spécialiste maintenant des maladies du coeur, ne peut pas mieux sauvegarder Vincent que le docteur Peyron. Théo, lui, donnait à son frère toute sa vie. Sur un efficace conseil du docteur Peyron, il eût tout de suite repris Vincent avec lui...
Tout d'un coup, Vincent se sentit seul, effroyablement. Il lui sembla que tout le monde se détournait de lui, l'évitait, et cela était en partie exact; car il se montrait si facilement irascible.
Un jour, en exemple, se trouvant chez le docteur Gachet et remarquant une toile de Guillaumin qui n'était pas encadrée : Une femme nue couchée, il s'emporta, comme il la trouvait très belle, dans une injurieuse colère ; et, en exigeant qu'elle fût encadrée sur le champ, il enfonça la main dans la poche de son veston, y cherchant peut-être un revolver. Mais le docteur Gachet, résolument, le fixa dans les yeux ; et Vincent recula, s'enfuit.
Il fut plusieurs jours sans oser revenir chez son ami. On le vit errer dans les champs, ne peignant plus, l'air hagard. Ce qu'il n'avait jamais fait, il suivait l'Oise, s'arrêtant quelquefois pour regarder l'eau, fixement. Les péniches qui dormaient là, jaunes, vertes ou rouges, le fascinaient ; puis il remontait d'un élan brusque vers Auvers ; et il marchait furieusement devant la maison du docteur Gachet, ne se décidant pas à entrer.
Soudainement, le mal dont il souffrait, précipita ses coups. Des nuits sans sommeil l'épuisèrent. Il raconta à Ravoux qu'il ne pouvait plus tenir, qu'il sentait la vie s'en aller de lui. Et comme l'aubergiste, par des paroles gaillardes, s'efforçait de l'encourager à vivre, Vincent ne lui répondait plus que par un sourire triste. Et il pensait à Monticelli dont il avait pu dire :
« Considérant toutes les misères de ses dernières années, y a-t-il de quoi s'en étonner qu'il ait fléchi sous un poids trop lourd, et a-t-on raison lorsque de là on voudrait déduire qu'artistiquement parlant il ait manqué son oeuvre ? J'ose croire que non, il y avait du calcul bien logique chez lui et une originalité de peintre, qu'il demeure regrettable qu'on n'ait pas su soutenir de façon à en rendre l'éclosion plus complète. »
Un jour, Vincent eut encore la force de peindre des Corbeaux au-dessus d'un champ de blé, là-haut, sur le vaste plateau; puis il rentra sans rien dire aux Ravoux, et il se jeta sur son lit, où il dormit toute une longue nuit. Il resta plusieurs jours sans quitter l'auberge.

Mais, vers la fin de l'après-midi du 27 juillet, il sortit sans une toile ; et il s'engagea derrière le château d'Auvers, grande bâtisse d'un blanc jaunâtre, sise sur une hauteur, dans les arbres. Pas d'ornements; tout le charme existe dans les proportions de la façade, des fenêtres et du toit.
C'est ce château qui figure précisément dans ce tableau de Vincent : Effet de soir : « Deux poiriers tout noirs contre ciel jaunissant; avec des blés et dans le fond violet le château encaissé dans la verdure sombre ».
Un paysan que j'ai retrouvé et qui se souvient de Vincent, le vit ce jour-là; et il lui entendit dire : à c'est impossible, impossible! » Mais Vincent était toujours un peu « bizarre », me dit-il ; et il ne le considéra pas davantage.
Quelques heures plus tard, on vit Vincent rentrer chez Ravoux. Il revenait courageusement, heureux peut-être, s'étant tiré en plein corps une balle de revolver. Il monta dans sa chambre ; et il demanda qu'on le laissât tranquille.
Mais Mme Ravoux, voyant du sang sur ses vêtements, courut appeler le docteur Gachet et le docteur Mazery. Ce jour-là, c'était un dimanche, le docteur Gachet et son fils pêchaient dans l'Oise. Quand le docteur Gachet arriva, Vincent lui dit tout de suite qu'il avait agi en pleine conscience.
Il portait sur lui une dernière lettre adressée à Théo, et il y avait écrit cette phrase : «Eh bien, mon travail à moi, j'y risque ma vie et ma raison y a fondré à moitié».
La balle, des côtes, avait glissé dans l'aine. Vincent, stoïque, demanda sa pipe et il fuma.
Il eût fallu peut-être tenter une intervention chirurgicale. Mais, à Auvers, elle se présentait trop compliquée; et les docteurs n'essayèrent point de la réaliser.
Le docteur Gachet pensa tout de suite à prévenir Théo ; mais Vincent refusa de lui donner l'adresse de son frère. Le docteur Gachet fit alors porter par le peintre Hirschig une lettre chez Boussod et Valadon, au n° 19 du boulevard Montmartre. Elle était ainsi conçue :
«Cher Monsieur, j'ai tout le regret possible de venir troubler votre repos. Je crois pourtant de mon devoir de vous écrire immédiatement. On est venu me chercher à 9 heures du soir aujourd'hui dimanche de la part de votre frère Vincent qui me demandait de suite. (Moi — C'était le dire seul de Mme Ravoux). Arrivé près de lui, je l'ai trouvé très mal. Il s'est blessé... N'ayant pas votre adresse qu'il n'a pas voulu me donner, cette lettre vous parviendra par la maison Goupil...»

Théo accourut; il revenait de conduire sa femme et son enfant en Hollande. Il prit son frère dans ses bras, et il l'étreignit de toute son affection. Et comme il lui disait qu'on allait le sauver, Vincent, doucement, répondit : « C'est inutile! la tristesse durera toute la vie. » Et il passa la journée du 28 juillet à réconforter son frère, à parler de toute leur famille; et, le 29 juillet, à une heure et demie du matin, exactement, n'ayant pu s'acquitter envers Théo et envers la vie, Vincent rendit l'âme, comme il l'avait promis!

 

Théo écrivit à sa mère:

Chère mère,
« On ne peut pas trouver de consolation... C'est une douleur qui me suivra longtemps et que je porterai toute ma vie en moi. Tout ce que l'on pourrait dire maintenant, c'est qu'il a trouvé la paix qu'il avait réclamée lui-même... O mère, il était tout mon frère ! ...»
« L'enterrement eut lieu, m'a dit M. André Bonger, par une journée splendide et d'une chaleur excessive. Je ne me souviens pas de l'heure exacte, mais je pense qu'il était environ midi.
« Nous avions silencieusement déjeuné dans une petite pièce de l'auberge. Dans la chambre mortuaire, des amis avaient accroché les dernières toiles du peintre, d'une impression poignante.
« Théo et moi, nous conduisions le deuil.
« Lui et moi, nous avons fait tomber une pelletée de terre sur le cercueil, descendu dans la fosse. Le docteur Gachet a prononcé un bref discours, auquel Théo a répondu par ces quelques mots qui me sont restés gravés dans la mémoire : « Messieurs, je ne saurais vous faire de discours, mais je vous remercie du fond du coeur. »
« Je ne me souviens pas des noms de tous ceux qui ont assisté au convoi ; mais il n'y avait pas plus d'une douzaine d'amis et quelques gens du pays qui étaient venus sur la prière du docteur Gachet.
« Aux côtés du docteur Gachet, il y avait le père Tanguy, Emile Bernard, Laval (le peintre, compagnon de Gauguin à la Martinique), Hirschig, — un autre peintre hollandais, Van der Valk, qui travaillait à Auvers, et Mlle Mesdag, devenue ensuite sa femme.
«Je ne saurais vous faire un portrait complet de Vincent dans l'espace d'une lettre. Il est tout dans son oeuvre et dans sa correspondance. C'était le plus noble caractère d'homme qu'on pût rencontrer ! Franc, ouvert, vif au possible, avec une certaine pointe de malice drôle. (Moi. — Et ceci n'en fut-il pas un trait quand il écrivit à son frère:
« Ce n'est pourtant pas mal trouvé qu'un journaliste conseille au général Boulanger de se servir désormais pour donner le change à la police secrète, de lunettes roses, qui selon lui iraient mieux avec la barbe du général. Peut-être cela influencerait-il d'une façon favorable, déjà tant désirée depuis si longtemps, le commerce des tableaux. ») Excellent ami, termine M. André Bonger, inexorable juge, dépourvu d'égoïsme et d'ambition, comme le prouvent ses lettres si simples, où il est aussi bien lui-même que dans ses innombrables toiles. »
La santé précaire de Théo ne résista point à sa profonde douleur. De jour en jour, la maladie sans trève l'accabla. Vincent appelait son frère. Transporté dans une maison de santé à Utrecht, Théo y mourut, quelques mois après Vincent. le 21 janvier 1891.
Un dimanche du mois de décembre 1921, j'allai à Auvers, avec ma femme et le peintre Giran-Max, pour voir la tombe de Vincent.
C'était une belle journée froide, et de gros nuages blancs s'arrondissaient sur un ciel bleu. Il avait plu dans la nuit, et nous marchions sur un sol mou; mais le vent soufflait et nous poussait là-haut vers le cimetière, qui est un carré entouré de murs et pris sur le plateau des champs.
Nous allâmes à l'aventure dans ce cimetière blanc, comme tous les cimetières où la guerre a jeté des morts si jeunes et tant de pierres si blanches; nous cherchions Vincent; et nous vîmes d'abord les tombes de Goeneutte, de Murer et de Madame Chevalier.
Nous n'avions aucune hâte; un plaisir d'une nature singulière nous retenait dans cet amas de croix ; nous y étions venus pour Vincent; il était là, quelque part. Nous avions peur de le trouver trop vite. Et chacun de nous songeait à sa tombe.
Nous redoutions de la trouver banale, d'un modèle suranné, une stèle de pierre portant un médaillon en bronze. Lui qui avait été si pauvre, si obscur! Et nous cherchions vraiment ce monument-là, obsédés par toutes les sottises de pierre qui sont dans tous les cimetières, et qui abondent aussi au cimetière d'Auvers. Nous regardions autour de nous, devant nous, en marchant sur le gravier, dans la paix de ce jour de repos. C'est ici un champ nu, sans arbres . Des meules de blé montaient derrière un mur; et des sapins, là-bas, plantés en dehors, bordaient un côté du grand carré de silence.

 

VINCENT VAN GOGH par GUSTAVE COQUIOT - Librairie OLLENDORFF PARIS - 1923

Le suicide de Vincent Van Gogh à Auvers-sur-Oise - Suicide de Van Gogh

(téléchargement d'une vidéo sur AUVERS SUR OISE)

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