La vie de Vincent VAN GOGH dans les villes suivantes, Anvers, Paris, Arles, Saint-Rémy-de-Provence, Auvers-sur-Oise.
Généralités Les œuvres de Vincent VAN GOGH
Biographie, la vie de Vincent Van Gogh à Arles, Saint-Rémy de Provence, Auvers.
Le 24 décembre 1888, au matin assez tôt, le commissaire de police d'Arles trouve Vincent Van Gogh au lit avec le lobe gauche coupé et il fait transporté le blessé à l'hôpital municipal. Gauguin part.
Suite de : ARLES, 21 Février 1888 - 3 Mai 1889. | ||
1888 |
17 Septembre |
A défaut de modèles, il peint un auto-portrait. |
1888 |
20 Octobre |
Gaugion arrive. |
1888 |
22 Octobre |
Vincent est convaincu qu'à eux trois --- Théo, Gauguin et lui-même --- ils créeront un « atelier » de caractère durable... |
1888 |
Novembre |
Il a échangé une marine d'Emile Bernard contre un de ses tableaux. En outre, la collection commune des deux frères --- Théo et Vincent --- s'enrichit d'un auto-portrait de Laval. Il en ajoute une esquisse dans sa lettre. Il fait le portrait de Millet. |
1888 |
Décembre |
Vincent et Gauguin se rendent à Montpellier afin d'y visiter le musée où ils voient Bonjour, monsieur Courbet, de Courbet, qui, plus tard, inspirera à Gauguin son Bonjour, monsieur Gauguin. |
1888 |
23 Décembre |
Il confie à Théo que, d'après lui, Gauguin est un peu déçu de la bonne petite ville d'Arles, de la « maison jaune » et, en fin de compte, aussi de lui, Vincent. La tension entre Vincent et Gauguin atteint son point culminant à minuit. Après deux mois de labeur commun sous le même toit, un conflit terrible éclate avec des suites dramatiques. |
1888 |
24 Décembre |
Le matin assez tôt, le commissaire de police d'Arles trouve Vincent au lit avec le lobe gauche coupé et il fait transporté le blessé à l'hôpital municipal. Gauguin part. |
1889 |
1 Janvier |
Vincent écrit à Théo afin d'apaiser ses inquiétudes et en même temps il adresse des mots cordiaux à Gauguin. |
1889 |
2 Janvier |
Il avertit Théo de ce qu'il doit encore rester pendant quelques jours à l'hôpital mais qu'il se porte bien. Au verso de la lettre, le docteur Rey, interne de l'hôpital, certifie que l'hypertension des nerfs était seulement de caractère passager. |
1889 |
7 Janvier |
Vincent rentre dans sa « maison jaune » et il écrit à sa mère et à sa soeur pour les tranquiliser. |
1889 |
17 Janvier |
Il fait un portrait du docteur Rey et trois études de son atelier. |
1889 |
3 Février |
Il a peint déjà trois fois la femme du docteur Roulin en tant que Berceuse et il en réalise maintenant une quatrième version d'après le tableau dont il a fait cadeau à Mme Roulin. |
1889 |
9 Février |
Théo met au courant sa fiancée de ce que Vincent a été interné de nouveau à l'hôpital et il télégraphie au docteur Rey qui, dans sa réponse, exprime l'espoir de pouvoir guérir assez rapidement le malade. |
1889 |
22 Février |
Vincent reste toujours à l'hôpital mais néanmoins il a entamé la quatrième version de La Berceuse. |
1889 |
19 Mars |
Comme suite à une pétition signée par des habitants --- Vincent les appelle « les anthropophages d'Arles » et prétend dans sa correspondance qu'il y en eut quatre-vingts, ce qui n'est pas exact (nous avons eu sous les yeux le fameux document qui ne porte que tout au plus une trentaine de signatures) --- le pauvre artiste est de nouveau mis dans une cellule de l'Hôtel-Dieu. Théo était au courant de ce nouvel internement puisqu'il l'annonçait déjà à sa fiancéée le 27 février. |
1889 |
24 Mars |
Vincent informe Théo qu'à l'hôpital il a reçu la visite de Signac, auquel à cette occasion il fit cadeau d'une nature morte avec des harengs --- insinuation à l'adresse des gendarmes! |
1889 |
21 Avril |
Il adresse lui-même le voeu de rester provisoirement interné aussi bien pour la tranquilité des autres que la sienne. |
1889 |
2 Mai |
Il envoie à Théo deux caisses avec des tableaux qui du premier au dernier sont des chefs-d'oeuvre. |
1889 |
3 Mai |
Vincent écrit sa dernière lettre d'Arles à son frère et se rend de sa propre volonté à l'Asile Saint-Paul-de-Mausole à Saint-Rémy-de-Provence, où l'on soigne les aliénés. A Arles, Vincent a lu de et sur Coppé, Alexis, Dostoïevski, Tolstoï, Wagner, Pétrarque, Dante, Botticelli, Giotto, Richepin, Flaubert, Huysmans, Lemonnier, Renan et les Annuaires de la Santé. En dehors des artistes déjà cités il s'intéresse à Renoir, Manet, Puvis de Chavannes. Il entre en relations avec Mac Knight, la famille Roulin, la famille Ginoux, le pasteur Salles. |
SAINT-REMY-DE-PROVENCE, 3 Mai 1889 - 16 Mai 1890. |
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1889 |
25 Mai |
Vincent sollicite l'accord de Théo avant d'offrir à Gauguin et Bernard deux de ses tableaux de La Berceuse. |
1889 |
9 Juin |
Il peint une vue de la fenêtre de sa cellule et un paysage montagneux. |
1889 |
25 Juin |
Il fait des cyprès. |
1889 |
10 Septembre |
Il écrit à Théo que son travail marche bien et qu'il a découvert même des choses qu'il avait cherché en vain pendant de longues années. |
1889 |
Décembre |
Au début de ce mois il peint le parc de l'asile. |
1890 |
Janvier |
Il assure son frère qu'il n'a jamais travaillé avec un plus grand calme que lorsqu'il a fait ses tableaux récents. Il copie tout le temps des gravures de Rembrandt, Millet, Delacroix, Daumier, Doré, Lavieille, que Théo lui a fait parvenir à sa demande. Deux de ces copies figurent à l'exposition : Millet et Doré. Dans un article, intitulé « Les Isolés » et publié dans le numéro de janvier du Mercure de France, Albert Aurier donne des commentaires pleins de compréhension et d'éloges sur l'oeuvre de Vincent. C'est la première fois qu'on écrit sur lui. |
1890 |
1 Février |
A l'occasion de la naissance du fils de Théo, Vincent exprime sa grande joie et demande à son frère de bien vouloir remercier Albert Aurier. |
1890 |
14 Février |
Théo communique qu'à l'exposition des « XX » à Bruxelles, un de ses tableaux, La Vigne Rouge, a été vendu à Melle Boch, pour la somme de 400 francs. |
1890 |
15 Février |
Vincent écrit une lettre à sa vieille mère et il y sous-entend son désir ardent de retourner vers le nord. Eventuellement, il pourrait accompagner Gauguin qui a l'intention de s'établir à Anvers... Il peint plusieurs Souvenir du nord. Il pense reprendre le thème des Mangeurs de pommes de terre, peut-être même par coeur. A la fois il ferait des nouvelles versions de la vieille tour de Nuenen (abattue entre-temps complètement) et de la chaumière brabançonne. |
1890 |
14 Mai |
Vincent écrit sa dernière lettre de Sain-Rémy-de-Provence à Théo, dans laquelle il annonce son départ imminent pour Paris. A Saint-Rémy-de-Provence, il a lu de sur Voltaire et montre de l'intérêt pour Rousseau. |
1890 |
16 Mai |
Il arrive à Paris où Théo l'attend à la gare de Lyon. Dans une voiture ouverte ils se rendent de là à la Cité Pigalle. La femme de Théo s'attend à voir un homme faible et malade, mais... devant elle surgit un homme larges d'épaules, à la mine joyeuse, de bonne humeur, énergique et sûr de lui. |
AUVERS-SUR-OISE, 20 Mai 1890 - 29 Juillet 1890 |
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1890 |
21 Mai |
Vincent loge dans l'Auberge Ravoux, en face de la petite mairie, informe Théo qu'il a rencontré le docteur Gachet et qu'il a l'intention de peindre son portrait. |
1890 |
4 Juin |
Il travaille au portrait du docteur Gachet et se propose de faire aussi le portrait de Margueritte, la fille (dix-neuf ans) du médecin. Plein de joie il pense aux portraits qu'il envisage de réaliser de Théo, Johanna et de leur enfant, en plein air. |
1890
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8 Juin |
Avec son frère, sa belle-soeur et son filleul il a passé le dimanche chez le docteur Gachet. Il les a attendus au train et il a apporté pour l'enfant, comme cadeau, un nid d'oiseau, jouet symbolique. |
1890 |
17 Juin |
Il confie à Théo qu'il fait de la gravure à l'eau-forte et que le docteur Gachet en assure le tirage. |
1890 |
24 Juin |
Il écrit à Théo que dans le courant des semaines écoulées il a peint le portrait d'Adeline Ravoux, la fille (quinze ans) de l'aubergiste chez lequel il demeure. Adeline le reçoit en cadeau et pour Théo il en fait une étude. |
1890 |
30 Juin |
Dans le courant de la semaine précédente il a peint Mademoiselle Gachet au piano. Dans une lettre à Théo il esquisse trois tableaux qu'il est en train d'achever. Après l'expédition de cette lettre, il se rend à Paris. |
1890 |
Juillet |
Pendant les premiers jours du mois; il est à Paris où, chez Théo, il rencontre Aurier et Toulouse-Lautrec. Avec le premier il revoit encore une fois toute son oeuvre qui se trouve là. Avec Toulouse-Lautrec qui reste déjeuner, il s'amuse follement à cause d'un croque-mort qu'ils ont rencontré dans l'escalier. Guillaumin aussi devait venir, mais Vincent, fatigué et surmené jusqu'à l'hypertension de ses nerfs, ne l'attend pas et retourne en toute hâte à Auvers-sur-Oise. |
1890 |
23 Juillet |
Vincent envoie d'Auvers-sur-Oise sa dernière lettre circonstanciée et décrit une esquisse de son tableau du Jardin de Daubigny. |
1890 |
27 Juillet |
Il se loge une balle dans la poitrine, mais quoique blessé gravement, parvient à rentrer dans sa chambre chez Ravoux. Dans sa poche il a une lettre inachevée, dans laquelle il a écrit entre autres : « Eh bien, mon travail à moi, j'y risque ma vie et ma raison y a fondré à moitié... » |
1890 |
29 Juillet |
A l'aube il rend l'âme. |
MORT DE THEO VAN GOGH EN 1891 |
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1891 |
23 Janvier |
Théo le rejoint dans la mort. |
La dépouille de Théo Van Gogh à Auvers-sur-Oise en 1914 |
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1914 |
1914 |
La dépouille de Théo est transportée à Auvers-sur-Oise et enterré aux côtés de celle de Vincent. |
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En 1890, Vincent Van Gogh se donne la mort à Auvers-sur-Oise
(téléchargement d'une vidéo sur AUVERS SUR OISE)
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