La maladie mentale de Vincent Van Gogh, savoir de quoi souffait Vincent Van Gogh.

www.van-gogh.fr

 

Généralités Les œuvres de Vincent VAN GOGH

Accueil >VAN-GOGH.FR > La maladie de Vincent VAN-GOGH.

Maladie de Vincent VAN GOGH.

La maladie de Vincent Van Gogh, son séjour à Saint-Paul. Le retour de Vincent auprès de son frère "Théo". Départ de Vincent Van Gogh pour Auvers auprès du Docteur Gachet.

La maladie mentale de Vincent Van Gogh: départ pour Auvers

La maladie mentale de Vincent Van Gogh - page 2-3-4

Mais les crises le reprenant, Vincent Van Gogh songeait de plus en plus à Auvers. Il écrivit à son frère : « Oui il faudra en finir ici, je ne peux plus faire les deux choses à la fois, travailler et me donner mille peines pour vivre avec les drôles de malades d’ici --- ça détraque.

 

Mais les crises le reprenant, Vincent songeait de plus en plus à Auvers. Il écrivit à son frère :

« Oui il faudra en finir ici, je ne peux plus faire les deux choses à la fois, travailler et me donner mille peines pour vivre avec les drôles de malades d’ici --- ça détraque.
« En vain je voudrais m’efforcer de descendre. Et voilà pourtant près de deux mois que je n’ai pas été en plein air.

« A la longue ici je perdrais la faculté de travailler, or là commence mon halte-là et je les envoie alors --- si tu es d’accord --- promener. »

Aussi il eut un vif espoir quand son départ pour Auvers fut décidé. Mais il se fâcha en apprenant que son frère voulait le faire accompagner jusqu’à Paris.

Alors Théo y renonça ; et il lui écrivit qu’il l’attendrait à l’arrivée du train, à la gare de Lyon.
Théo, marié, et ayant un enfant, s’était installé dans un appartement plus confortable, 8, cité Pigalle.

Large et courte impasse comme de province, ouverte dans la rue Pigalle. Des maisons calmes, des jardins et d’amples arbres noirs dont les branches recueillent les oiseaux du quartier.

Vincent revint du Midi le 17 mai 1890.

Ici, je vais laisser Mme Johanna Van-Gogh-Bonger raconter elle-même l’arrivée de Vincent et son court séjour à Paris. Elle a vécu ardemment tous ces instants-là ; car elle n’avait pas encore vu Vincent. Mais depuis la première heure de ses fiançailles avec Théo, pas un jour il n’avait cessé de lui parler de son frère.

--- Un télégramme de Tarascon, dit Mme J. Van Gogh-Bonger, nous avertit tout d’abord que Vincent voyageait la nuit et qu’il arriverait le matin vers 10 heures. Théo ne dormit pas de la nuit, dans la peur qu’il n’arrivât quelque chose à Vincent qui venait à peine de se relever d’une nouvelle crise. Combien nous fûmes heureux lorsque vint l’heure pour Théo d’aller à la rencontre de son frère ! La distance de la cité Pigalle à la gare de Lyon est assez grande ! --- ils restèrent bien longtemps en route et je commençais déjà à trembler, lorsque je vis enfin une voiture découverte entrer dans la cité Pigalle. Deux visages souriants me firent signe et deux mains s’agitèrent ; et, un instant après, Vincent était près de moi.

« J’avais pensé voir un malade ; et, devant moi, se trouvait un homme solide, large d’épaules, qui avait de saines couleurs, une expression de visage joyeux, et, dans tout son être, quelque chose de ferme. Le portrait fait par lui-même rend la plus fidèle expression de son physique en ce temps-là. Apparemment un changement subit et curieux s’était produit dans son état, comme déjà le pasteur Salles l’avait remarqué à Arles, à son vif étonnement.

« Il est tout à fait en bonne santé ; il paraît plus solide que Théo », fut ma première pensée. Théo alla lui dans la chambre à coucher où se trouvait le petit berceau. Silencieux, les larmes dans les yeux, les frères regardèrent l’enfant endormi. Alors Vincent se tourna en riant vers moi, et dit en me montrant la simple couverture du berceau :

« Ma petite sœur, tu ne dois pas le mettre ainsi dans des dentelles ».

« Il resta trois jours avec nous, et fut pendant tout ce temps gai et tranquille --- il ne fut pas question de Saint-Rémy. Il sortit pour aller chercher des olives qu’il était habitué à manger tous les jours, et me pria absolument d’un goûter une fois. Ce premier matin, il se trouva de très bonne heure, en bras de chemise, en contemplation devant ses tableaux, dont les murs de l’appartement étaient couverts. Dans la chambre à coucher, étaient les Jardins fleuris, dans la salle à manger, au-dessus de la cheminée, Les mangeurs de pommes de terre, et, dans la petite chambre que nous nommions salon se trouvait le Grand paysage d’Arles avec la vue sur le Rhône.

« Mais, au grand désespoir de la femme de ménage, il y avait encore des peintures partout, sous le lit, sous le canapé, sous les armoires et dans la chambre d’ami, elles furent toutes étendues à terre et contemplées avec recueillement. Il vint beaucoup de visites, et Vincent sentit bientôt que le trouble de Paris ne lui allait pas. Comme il désirait aussi reprendre le travail, il partit le 21 mai, pour Auvers, avec des recommandations auprès du Docteur Gachet.

« Nous lui avions promis de le visiter bientôt, comme il devait lui-même revenir auprès de nous dans quelques semaines pour faire nos portraits. »

 

CLIQUEZ ICI page précédente

 

Vincent VAN GOGH par Gustave COQUIOT (Librairie OLLENDORFF - 1923)

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

La maladie de Vincent Van Gogh - Maladie de Van Gogh - départ pour Auvers

(téléchargement d'une vidéo sur AUVERS SUR OISE)

http://www.guide-touristique.info/tfr/video/auvers.mpg


 

NOUVELLES PAGES MISES EN LIGNE:

DAUBIGNY - CEZANNE - PISSARRO - TOULOUSE-LAUTREC - VAN GOGH

 

 

fils rss de www.van-gogh.fr

© 2007-2011 - www.van-gogh.fr | Contact | Plan du site | Flux RSS | Mentions légales |

 

COPYRIGHT 2007-2011 - Dernière modification : 09 Juin 2009

Les principaux réseaux sociaux du web pour promouvoir ---> WWW.VAN-GOGH.FR ----> Cliquez ici Partager via Additious Merci pour votre participation.

Publier dans MySpace ! Partager sur MySpace ! | twitter réseau sociale | delicious.com | facebook.com | blogger.com | WordPress.com |