Edgar DEGAS - (1834-1917), est un des principaux animateurs des expositions impressionnistes - DEGAS peintre de nus, danseuses, ect...
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Edgar DEGAS - (1834-1917).
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Edgar DEGAS - (1834-1917).
Edgar DEGAS, après ce premier apprentissage, Degas revient à Paris. Il s'installe d'abord sur la rive gauche de la Seine, rue Madame.
Les Origines et les débuts d'un peintre rangé.
Autre fragment de lettre (à Louis Bouilhet) :
« Après-demain je pars de Rome, et d'une encore! Je commençais à y bien vivre. On peut s'y faire une atmosphère complètement idéale et vivre, à part, dans les tableaux et les marbres. Quand à l'antique, on est froisé d'abord de ne pas l'y rencontrer, et il est certain qu'il est considérablement étouffé. Comme ils ont gâté Rome! Je comprends bien la haine que Gibbon (historien anglais (1737-1796), auteur de l'Histoire de la décadence et de la chute de l'empire romain) s'est sentie pour le christianisme en voyant dans le Colisée une procession de moines! Il faudrait du temps pour bien se reconstruire dans la tête la Rome antique, encrassée de l'encens de toutres les églises. Il y a des quartiers pourtant, sur les bords du Tibe, de vieux coins pleins de fumier, où l'on respire un peu. Mais la semaine sainte et la via Condotti avec tous ses chapelets, tous ses faux camées, tous ses Saint-Pierre en mosaïque!....
« Mais la Rome du XVIe siècle, je te le répète, elle est flambante. La quantité de chefs-d'œuvre est une chose aussi surprenante que leur qualité. Quels tableaux! quels tableaux!... »
Or, c'étaient ces tableaux-là que l'élève Edgar Degas venait admirer, de toute confiance. L'aiguillon de son professeur Lamothe toujours posé - même de loin - sur son front, il allait admirer éperdument, tout admirer. Adroit, remuant, même habile à se lier avec des camarades utiles - et « officiels », il connut bientôt, attirés là comme lui, les peintres Léon Bonnat et Gustave Moreau, - le musicien Georges Bizet, les sculpteurs Dubois et Chapu, ces trois derniers pensionnaires de l'indécrotable métairie de l'Académie de France.
Sans perdre de temps, le bon élève court les musées, les églises. Il confronte l'enseignement de son maître Lamothe avec celui des maîtres italiens; il vérifie l'art de dessiner des draperies rigides, des compositions sévères, des figures mortes. Il trouve heureusement d'éloquents exemples dans Mantegna, Chirlandajo, Fra Angelico, Holbein, ect., ect., dont il copie des fragments de tableaux.
Tout glacé d'académisne, il dessine, il peint, il grave des eaux-fortes; il s'applique à établir des compositions absurdes et vides. A la seconde partie de ce petit livre, quand on étudiera l'œuvre, on en cherchera vainement l'intérêt.
On lui a dit d'être un élève sage, discipliné, de bien copier d'abord les maîtres. Il est cet élève-là, et il ne voit la nature qu'interprétée par eux-mêmes. Sang de seconde, de troisième ou de dixième transfusion qu'il fait passer en lui et qui le figera, le refroidira, quoiqu'il fasse plus tard, pour toute sa vie. Mieux encore, il ne cessera de repéter ces mots de Dominique Ingres : « Il faut apprendre d'après les maîtres et n'aborder la nature qu'après ».
Avouons-le, on se laisse guider aisément vers ces augustes béquilles même du second et du troisième ordre. Ce sont de nécessaires appuis pour les vocations débiles. Ils vous conduisent, ces appuis, à travers les hésitations, les craintes, les impuissances inhérentes à toute création; mais il les faut rejeter à temps, pour que l'on ne puisse voir aux aisselles la plus légère trace de frottement et encore moins d'usure.
Après ce premier apprentissage, Edgar Degas revient à Paris. Il s'installe d'abord sur la rive gauche de la Seine, rue Madame; puis il se lasse de ce quartier morne, silencieux, où nul appel de la peinture ne s'entend. Sans doute, des peintres « officiels » y foisonnent, mais Edgar Degas, tout en prenant part aux Salons officiels, perçoit des bruits, des rumeurs; il entend parler de peintres « révolutionnaires »; il est averti de maintes tentatives vers un art plus moderne, plus étrange, plus vivant que celui que l'on enseigne académiquement rue Bonaparte. Or, il est trop avisé, trop rusé, trop intelligent pour s'entêter, oreilles et yeux clos, à marcher toujours avec ses premières béquilles. Il observe attentivement la girouette des vents de la peinture. Ingres, c'est bien; mais Manet, c'est peut-être bien également. Prudemment, en ménageant tout, il verra, doucement, ce qu'il doitv faire; - et c'est ainsi qu'après avoir de tout l'Académisne subi les formules, il monte au quartier Montmartre, où soufflent et ragent tempêtes et révolutions.
Gustave COQUIOT - 1924
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Extrait de DEGAS par Gustave COQUIOT - Librairie OLLENDORFF - 1924
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