Biographie de Pierre Auguste RENOIR, biographie de RENOIR, grand peintre de la période impréssionniste et du mouvement de l'impréssionnisme.
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Biographie de RENOIR - (25 février 1841 - 3 décembre 1919).
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BIOGRAPHIE DE RENOIR - BIOGRAPHIE DE PIERRE-AUGUSTE RENOIR
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1870
Mais bientôt Renoir n'eut plus à se soucier du lendemain, du moins en ce qui concerne le toit et le couvert ! La guerre de 1870 ayant éclaté, il rejoignait son régiment de cuirassiers et se voyait envoyé à Bordeaux, puis à Tarbes et enfin dans les Pyrénées.
Malgré son éloignement, deux de ses oeuvres parurent au Salon : son admirable Baigneuse au Griffon, ainsi que les Algériennes et, malgré ses obligations militaires, il trouva le temps ou peut-être le moyen de gagner les bonnes grâces de son capitaine en peignant son portrait et celui de sa femme, Mme Darras.
1871
La fin des hostilités rendait Renoir à sa ville de prédilection Paris où il fut un des rares artistes à y rester pendant les jours cruels de la commune. Installé au premier étage d'un café en face du Pont-Neuf, Renoir prenait sur le vif des croquis précieux plus tard pour les tableaux définitifs, tandis que son frère Edmond demandait l'heure dans la rue aux passants, tâchant de retarder le plus possible les modèles, inconscients du rôle qu'il leur faisait jouer.
Cependant toute vie intellectuelle ou artistique avait disparu de la capitale humiliée et endeuillée. Mais Londres, relevant le gant, exposait en 1871, 139 toiles de peintres français dont les Cavaliers de Renoir.
1872
1872 voyait enfin la réouverture du Salon où l'artiste ne fut pas représenté, sa toile des Parisiennes habillées en Algériennes ayant été refusée. Cependant, Renoir continuait à produire; ayant rejoint Monet à Argenteuil, il peignait à ses côtés les vues admirables de cette région.
1873
La vie reprenait petit à petit son cours normal et avec lui les soucis matériels renaissaient pour l'artiste. Monet, bien que très pauvre, l'invitait le plus souvent possible chez lui à Argenteuil et lui fit connaître le précieux Caillebotte, premier véritable mécène de l'impressionnisme, qui devait plus tard, à sa mort en 1894, laisser le soin à Renoir devenu son exécuteur testamentaire, de faire entrer sa collection dans les musées.
L'aide de Duret que lui avait présenté Degas permit à Renoir de louer pour la première fois un studio rue des Petits-Champs et après la vente de quelques toiles à Durand-Ruel, il en quittait le local trop exigu pour un plus bel atelier 35, rue Saint-Georges où il entreprenait sa Loge qui marquait une évolution dans son style.
1874
Mais le Salon le boudait encore. Son Allée cavalière au Bois Boulogne ayant été refusée, Renoir, en accord avec ses amis, organisait la a Société Anonyme des Artistes Peintres, Sculpteurs, Graveurs, etc., qui comprenait vingt-neuf exposants et ouvrait ses portes du 15 avril au 15 mai 1874 à la galerie du photographe Nadar, 35, boulevard des Capucines.
Renoir prit une part active dans l'organisation de ce groupe. Membre du Comité supervisant l'accrochage des toiles, il avait à la création même insisté pour que ce fut une institution aux règles libérales. Car Renoir n'était absolument pas un sectaire. Bon vivant de nature, il avait horreur de la discussion et surtout des théories pompeuses. Ce qu'il aimait avant tout c'était la peinture, et les grands mots, les raisonnements compliqués l'ennuyaient. Ses idées étaient simples, directes comme était d'ailleurs sa vie.
Ses toiles pleines de charme qui reflétaient son caractère optimiste, furent accueillies avec plus de sympathie que celles de Degas, Monet, Sisley, Pissarro, Cézanne, Guillaumin ou Berthe Morisot qui exposaient avec lui. Quelques-uns de ses six tableaux se vendirent et le père Martin, le marchand, s'appropria la Loge pour 425 francs alors qu'il refusait d'acheter Pissarro.
1875
Mais les affaires de Renoir n'en étaient pas devenues pour cela plus prospères. Après la mort de son père en décembre 1874. il persuada ses amis Sisley et Monet d'organiser une vente publique de leurs oeuvres à l'Hôtel Drouot. Elle eut lieu le 24 mars 1875 sans d'ailleurs grand résultat. Les toiles de Renoir rapportèrent en moyenne 100 francs pièce, mais un amateur alors inconnu de tous, Victor Choquet remarquait l'oeuvre de l'artiste et lui commandait après la vente le portrait de sa femme et le sien.
1876
Ce fut là un geste vraiment isolé, car l'insuccès et l'incompréhension étaient à peu près complets. Le nouveau groupe qui allait être bientôt universellement connu sous le nom d'impressionnisme, n'en préparait pas moins une nouvelle exposition qui eut lieu chez Durand-Ruel en avril 1876. Renoir représenté par 15 toiles dont 6 appartenaient déjà à Choquet, y remporta de nouveau un certain succès personnel puisque M. Charpentier le commanditait pour le portrait de sa femme et de ses filles. Cette rentrée d'argent permit à l'artiste de louer une maison rue Cortot, à Montmartre. où il s'installa au printemps. Ce fut là que ses amis Franc-Lamy, Rivière, Pissarro. Cordey, Lestringuèz, venant lui rendre visite, posèrent pour lui dans le petit jardin derrière la maison ou dans celui du Moulin de la Galette.
1877
Avril 1877 voyait une troisième exposition des oeuvres du groupe, 6, rue Le Peletier, comprenant 21 toiles de Renoir parmi lesquelles la Balançoire, et les portraits de Mlle Samary et de Mme Charpentier avec ses filles.
L'hostilité étant aussi grande qu'à la première exposition ayant donné lieu au fameux article de Leroy dans le Charivari, Renoir suggéra à son ami Rivière la publication d'un journal capable de répondre directement aux attaques de Wolff et de tous les critiques hermétiquement fermés à cet art nouveau.
C'est ainsi que naquit l'Impressionniste, revue à laquelle Renoir collabora de temps à autre.
Mais l'opinion publique ne s'amadouait pas et la situation financière de Renoir et de ses amis restait aussi précaire. C'est pourquoi en mai 1877, d'accord avec Pissarro, Sisley et Caillebotte, l'artiste organisait une nouvelle vente publique qui lui rapporta personnellement 2.005 francs pour 16 toiles.
Ce nouvel échec décida Renoir à se consacrer au portrait. S'engageant dans cette voie, sûr de l'appui moral et financier d'anciens clients dont il était devenu l'ami, telles la famille Bérard et Mme Charpentier, il fréquenta leurs salons et obtint de nombreuses commandes.
1879
Mais son attachement au groupe impressionniste effrayait encore bien des gens, et Renoir, dont la situation financière laissait beaucoup à désirer, voulut tenter sa chance seul. Se présentant au Salon de 1878 comme l'élève de Gleyre, il vit ses deux toiles acceptées : Marguerite et sa Tasse de chocolat exposée sous le titre le Café.
Ses amis impressionnistes ne lui en voulurent d'ailleurs pas de cette apparente désertion car ils savaient, et Renoir l'avait lui-même expliqué à Durand-Ruel, que ce n'était là qu'une question d'affaires et que tels certains médicaments, si cette décision ne faisait pas de bien, elle ne ferait également pas de mal!
1879
Le Salon lui rouvrait ses portes l'année suivante et ses portraits de Jeanne Samary et de Mme Charpentier et ses filles furent accueillis avec plus que de la bienveillance puisque son frère Edmond tentait avec succès en juin une exposition à Paris des pastels de Renoir.
Les démêlés de l'artiste avec le Salon avaient d'ailleurs pris fin et ses envois allaient dorénavant être acceptés jusqu'en 1890 date à laquelle il cessa d'y participer.
Sa carrière de portraitiste n'éloignait pas cependant Renoir de la nature, au contraire. Ces femmes du monde éthérées et diaphanes qu'il avait à peindre lui donnaient la nostalgie des teints éclatants, courants chez les danseuses du Moulin de la Galette ou chez les vendeuses de fleurs, modistes et couturières qui lui avaient jusqu'à présent servi de modèles.
1880
C'est pourquoi, reprenant son style de la Balançoire, il entreprenait l'été à Chatou la Partie de canotage et l'année suivante, toujours dans la même veine, le Déjeuner des Canotiers à l'île de Croissy. Parmi les modèles utilisés pour ces tableaux, l'une d'elles retint particulièrement son attention : Alice Charigot, qui allait bientôt devenir Mme Renoir.
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Extrait du catalogue d'exposition "Chefs-d'oeuvres de RENOIR" du 10 au 27 Juin 1954
GALERIE BEAUX-ARTS - PARIS
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