Biographie de Pierre-Auguste RENOIR.

Pierre-Auguste RENOIR - 2-3-4 Tableaux & œuvres RENOIR Signatures

Biographie de Pierre-Auguste RENOIR Dessins & Aquarelles

Tombe de Auguste RENOIR Gravures, Estampes & Eaux-fortes de RENOIR

Catalogues d'expositions Les livres sur RENOIR Les expositions de RENOIR

BIOGRAPHIE DE RENOIR - BIOGRAPHIE DE PIERRE-AUGUSTE RENOIR

Lire la biographie du peintre Pierre-Auguste RENOIR - Biographie de RENOIR

1841
Natif du Limousin où il vit le jour à Limoges le 25 février 1841 d'une famille modeste, Renoir resta imprégné toute sa vie de ce bon sens paysan qui l'éloigna de tout pédantisme, même quand la fortune lui eut souri.

1844
Les premières années de sa vie furent dures car son père Léonard Renoir, tailleur de son métier, élevait difficilement ses cinq enfants dans sa boutique du quartier du Louvre où il s'était installé en 1844.

1854
C'est pourquoi dès l'âge de treize ans, Pierre-Auguste Renoir était-il retiré de l'école et mis en apprentissage chez un peintre sur porcelaine où grâce à sa bonne volonté et à son esprit éveillé il devint vite un bon artisan.

1858
Sans le progrès toujours grandissant du XIXe siècle, Renoir serait entré à la Manufacture de Sèvres, et c'était là d'ailleurs toute son ambition de jeune homme; mais la machine ayant peu à peu supplanté l'ouvrier, Renoir se trouva sans travail. Il dut alors aider son frère aîné, graveur de médailles, puis entrer comme peintre sur rouleaux de calicot dans une maison d'objets pieux.
Son activité artistique ne se bornait pas à ses heures de travail; il peignait aussi pour son plaisir et c'est de cette époque que date le premier portrait connu de lui, représentant sa grand-mère, morte en 1857.

1862
Il montrait déjà un goût marqué pour la peinture d'après nature, et alla même jusqu'à refuser de s'associer au fabricant de stores pour lequel il travaillait, afin d'entrer à l'Ecole des Beaux-Arts.
Mais sa vocation d'artiste ne fut pas prise très au sérieux par son professeur Gleyre qui lui demanda ironiquement si c'était pour son plaisir qu'il peignait. Renoir lui répondit avec le franc-parler et la gaieté qui le caractérisaient : « Mais certainement, et si cela ne m'amusait pas, je vous prie bien de croire que je ne le ferais pas! »
Il serait faux cependant de croire que Renoir s'amusait au studio Gleyre. S'il peignait pour son plaisir, il n'en était pas moins un élève attentif et consciencieux. Il laissait aux autres le soin de garder intacte la réputation d'indiscipline de l'Ecole des Beaux-Arts, connaissant trop bien l'importance pour lui de ces leçons payées de ses deniers économisés depuis toujours dans ce but. Car sa famille hostile à sa vocation, ne lui apporterait jamais, il le savait, ni appui moral ni aide financière, et il n'y avait pas de temps à perdre. Même l'amitié qui le liait à d'autres jeunes élèves du studio tels que Bazille, Claude Monet, Sisley, tout en gardant l'impétuosité de la jeunesse, contribuait à établir un échange intellectuel et artistique qui devait donner plus tard naissance à la nouvelle école impressionniste.

1863 - 1864
Mais la personnalité de ce groupe d'amis ne s'était pas encore affirmée. Grand admirateur des peintres français du XVIIIe siècle qu'il allait admirer au Louvre le soir après les classes en compagnie de Fantin-Latour, Renoir peignait avec des couleurs sombres, les sujets romantiques mis à la mode par la littérature, telle son Esmeralda exposée au Salon de 1864 qu'il détruisit plus tard quand il se rapprocha de la nature.
Mais son instinct le portait déjà vers cette nature dont il devait bientôt révéler l'éblouissante beauté. Dès 1864, après la fermeture du studio Gleyre, encouragé d'ailleurs par le vieux maitre qui avait compris que l'amusement de Renoir était en réalité de l'art, le jeune homme partait avec ses amis Sisley, Monet et Bazille s'installer dans la forêt de Fontainebleau afin d'y peindre pour la première fois directement d'après nature.
A Chailly où ils avaient élu domicile, outre la beauté inspiratrice de la forêt, les jeunes artistes reçurent les conseils éclairés des maîtres de Barbizon, leurs voisins.
En effet, Diaz, Millet et Corot peignaient là et leur bienveillance autant d'ailleurs que leurs critiques furent salutaires aux jeunes gens. C'est ainsi que Renoir, piqué au vif par la remarque de Diaz : « Ça n'est pas mal dessiné, mais pourquoi diable peignez-vous si noir ? éclaircit sa palette.
D'autre part l'influence de Courbet, le naturaliste par excellence, fut des plus marquantes dans l'oeuvre de jeunesse de l'artiste. Renoir qui l'avait rencontré cette même année 1864, en fit son idole et se jura de ne plus jamais peindre que d'après nature.

1865
C'est pourquoi au printemps suivant, accompagné de son jeune frère Edmond qui, consacrant sa vie à l'art du peintre, transportait ses chevalets et toiles, organisant plus tard des expositions de ses oeuvres, Renoir retournait à sa source d'inspiration, la forêt de Fontainebleau, s'installant cette fois avec Sisley à Marlotte à l'auberge de la Mère Antoine où Claude Monet et Pissarro vinrent les y rejoindre plus tard.
C'est là que dans un style du plus pur Courbet, il peignit au couteau le Portrait de M. Lecœur avec ses deux chiens, exécutant en outre pour le Salon : Soir d'Eté et Portrait d'homme.

1866
De retour à Paris où il s'installait avec Bazille rue Visconti, il entreprit aux côtés de Monet des scènes de la capitale.
Le soir, il se rendait aux fameuses réunions du café Guerbois que fréquentaient régulièrement Monet, Sisley, Pissarro, et dont Manet était la figure centrale.
L'aîné et le maître incontesté de ce cénacle d'artistes qui ne comprenait d'ailleurs pas que des peintres, Manet, par sa morgue en imposait à tous ces jeunes gens, ambitieux autant qu'idéalistes, qui bientôt allaient eux-mêmes l'influencer et l'adopter dans leur groupe aux idées encore plus révolutionnaires que les siennes.

1866 - 1867
Mais Renoir n'avait pas encore trouvé sa voie, trop occupé qu'il 1866 était à suivre les traces de Courbet. Refusé au Salon de 1866 malgré l'intervention de Corot et de Daubigny, il le fut encore à celui de 1867  où il avait présenté sa Diane chasseresse peinte en partie au couteau.
Ces échecs consécutifs firent comprendre à Renoir qu'il faisait fausse route et que cette technique chère à Courbet n'était pas pour lui.
Enfin libéré des chaînes qu'il s'était en quelque sorte forgées lui- même, il put donner libre cours à son inspiration et exécuta sa première oeuvre vraiment personnelle et originale : Lise à l'ombrelle peinte en plein air à Chailly où il était allé passer l'été de 1867 avec Sisley.

1868
Son premier essai dans lequel, échappant au réalisme robuste, il nuançait sa création en rendant les tons changeants de la lumière, fut couronné de succès, car non seulement le tableau parut au Salon de 1868, mais il y fit parler de lui. Deux critiques, plus clair-voyants que la majorité d'entre eux, Burger et Zacharie Astruc, remarquèrent dans cet « ensemble de créations commerciales », un tableau remarquable paru son art, son goût et son caractère exceptionnel ».
Encouragé, Renoir se mit à l'oeuvre avec une ardeur nouvelle. Il décora un plafond chez le prince Bibesco et, se servant de ses amis comme modèles, exécuta le Portrait de Sisley et de sa femme, ainsi que celui de Bazille devant son chevalet qu'il offrit à Manet.
Cette question de modèles allait d'ailleurs devenir pour Renoir une des grandes préoccupations de sa vie d'artiste. Je cherche des modèles impossibles à trouver, mais hélas, je suis un peintre de figures », devait-il se plaindre quelques années plus tard à son ami Monet.
Cette crainte de manquer de bons modèles allait en partie dominer sa vie. Il osait à peine quitter Paris si ce n'était pour les environs immédiats tels que Bougival, Louveciennes ou Saint-Cloud.
C'est ainsi qu'ayant trouvé Lise en 1867, il l'avait encore comme modèle en 1869, l'emmenant vivre avec lui chez ses parents à Ville-d'Avray où il passa un été calme, entièrement consacré à la peinture.
Son ami Claude Monet alors installé tout près de là à Bougival, était le compagnon de son travail. Depuis le studio Gleyre où ils étudiaient côte à côte, ils avaient gardé l'habitude de poser leurs toiles et leurs chevalets ensemble afin de peindre les mêmes sujets. C'est ainsi qu'ils passèrent de longs jours à la plage de la Grenouillère sur la Seine, menant une vie riche en joies créatrices mais aussi pleine de soucis matériels.
Leur personnalité s'était affirmée, mais ni le public ni les critiques n'avaient encore été touchés par la grâce et pour les pauvres artistes, le pain avait cessé d'être quotidien. Renoir souffrait beaucoup de ce dénuement qui ne lui permettait même pas d'acheter des tubes de peinture.
Heureusement, à son retour à Paris, il trouvait de nouveau asile chez le fidèle Bazille installé dans un studio de la rue de la Condamine, à deux pas du café Guerbois.

lire la suite page suivante CLIQUEZ ICI

Extrait du catalogue d'exposition "Chefs-d'oeuvres de RENOIR" du 10 au 27 Juin 1954

GALERIE BEAUX-ARTS - PARIS

Biographie de Pierre-Auguste RENOIR - Biographie - RENOIR

(téléchargement d'une vidéo sur AUVERS SUR OISE)

http://www.guide-touristique.info/tfr/video/auvers.mpg