Armand GUILLAUMIN - (1841-1927), ses paysages de la Creuse, notamment ceux des alentours de Crozant, se rangent parmi ses "œuvres les plus prisées".
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Armand GUILLAUMIN - (1841-1927).
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Armand Guillaumin à peint de nombreux paysages de la Creuse - ( Crozant).
Armand Guillaumin est né à Paris, le 16 février 1841. Ses parents, originaires de Moulins, dans l'Allier, après avoir résidé à Paris revinrent dans leur ville natale, le ramenant tout enfant avec eux. Il fit ainsi son éducation à Moulins, où il demeura jusqu'à l'âge de 16 ans. Il fut alors envoyé à un oncle, à Paris, qui dut l'employer dans un magasin de lingerie qu'il tenait. Aux mille et une nuits, rue de la Chaussée-d'Antin. Mais le jeune homme n'avait aucun goût pour le négoce. Au lieu d attendre le client derrière le comptoir, il allait se promener au bois de Boulogne, aux Musées du Louvre et du Luxembourg. La vocation artistique qui naissait et se développait, le mettait en divergence avec ses entours et le faisait prendre pour un paresseux, destiné à mal tourner.
En 1862 ne pouvant plus s'accorder avec sa famille, il la quitte et entre comme employé à la Compagnie d'Orléans. Il dessinait le soir et les dimanches, dès qu'il avait quelques loisirs. Il suit le cours de dessin de l'Ecole communale, rue des Petits-Carreaux. Il s'y distingue. On lui décerne une médaille de bronze. Il s'élève, en 1864, à un échelon supérieur. Il va travailler à l'Académie Suisse, quai des Orfèvres. C'est là qu'il fait la connaissance de Cézanne et de Pissarro. Il se lie d'amitié tout particulièrement avec Cézanne. Il quitte le bureau de la Compagnie d'Orléans, décidé à ne faire que de la peinture. Il peint des stores, pour essayer de vivre de son art. Il ne peut y parvenir et, tombé dans la gêne, il se cherche de nouveau un emploi. Il entre ainsi, à la fin de 1868, au service des Ponts et Chaussées de la Ville de Paris.
Il continue, malgré tout, à s'adonner à ses études d'artiste et à peindre. Mais comme il est lié aux Ponts et Chaussées et ne peut aller travailler au loin, il peindra les vues qui s'offriront à Paris même, sur les quais ou dans la banlieue, à Charenton, à Clamart, sur les bords de la Bièvre. Aussi lorsqu'il se fut joint à ses amis Pissarro et Cézanne pour participer, en 1874 et en 1877, aux expositions des Impressionnistes, ses envois contribuèrent-ils pour leur part au soulèvement d'opinion qui se produisit contre le groupe entier. A tout ce que les autres montraient, capable d'exciter le dédain, il ajoutait personnellement des sujets pris à des lieux où l'on ne croyait point alors qu'on pût s'arrêter : la banlieue de Paris, la lisière mal habitée entre la ville et la campagne.
(Portrait de Armand Guillaumin)
Il exposait des tableaux dénommés, Lavoir à Billancourt, Rue à Clamart, Route de Clamart à Issy. Depuis, les notions d'esthétique se sont élargies. On a pensé que l'artiste avait le droit de promener les yeux sur toutes les parties du monde visible, que c'était de sa sensation devant la nature, que dépendait la valeur de la représentation à en donner. Les sites jugés auparavant les plus vulgaires, dans les faubourgs, le long des quais ou sur les remparts, avec les pauvres hères qu'on y rencontre ont été systématiquement choisis par des artistes en renom, comme motifs de leurs tableaux. Mais à l'époque où Guillaumin se produisait, on n'était point encore affranchi des vieilles conventions, on fuyait ces aspects du monde extérieur, jugés grossiers et prosaïques. Guillaumin, avec ses vues prises sur les quais, à Billancourt et à Clamart, venait donc ajouter des éléments de répulsion à ceux que ses amis apportaient et une part du mépris général, que les expositions de 1874 et de 1877 recueillaient, lui était due.
Il s'abstient à l'exposition des Impressionnistes de 1876, mais il prend part à toutes les autres en 1880, 1881, 1882, jusqu'à la dernière en 1886. De même qu'en 1874 et en 1877, les quais de Paris et la banlieue lui fournissent ses sujets. Cependant son cercle s'est élargi, il montre des vues prises à la pleine campagne. Il met à l'exposition de 1886 une suite de paysages peints à Damiette, près d'Orsay. Il a aussi abordé le rendu de la figure en plein air, et, si ses oeuvres de début étaient de tons un peu sombres, celles qu'il produira désormais seront d'une grande variété et d'un grand éclat de palette. Il restera des années au service des Ponts et Chaussées de la Ville de Paris, peignant aux heures de loisir et pendant les vacances. Il s'était marié, il lui venait des enfants, il ne pouvait se passer de son emploi. L'expérience tentée de vivre exclusivement de sa peinture n'avait pas réussi et la difficulté qu'il rencontrait toujours de vendre ses tableaux, même aux plus bas prix, lui montrait qu'une nouvelle tentative n'aurait pas meilleur succès. Il continuait donc son travail de petit employé, sans perspective prochaine d'être en mesure de s'y soustraire, lorsqu'un coup de fortune inattendu, en 1891, vint le favoriser. Une obligation à primes du Crédit foncier, en sa possession, sortit au tirage, lui procurant une prime de 100.000 francs.
Cette somme était pour lui le Pactole. Il abandonne alors son emploi. Maintenant que ses ressources lui permettent les déplacements, il ira au loin et ajoutera aux vues prises à Paris ou dans les environs, des motifs particulièrement pittoresques. Il va ainsi peindre d'abord à Saint-Palais-sur-Mer, à l'embouchure de la Gironde, puis, à diverses reprises, à Agay, près de Fréjus, sur la Méditerranée et encore en Auvergne et dans la Haute-Loire. La Creuse l'attire, il s'y rend régulièrement. Il a choisi Crozant, au confluent de la Creuse et de la Sedelle, comme centre. Les ruines du vieux château féodal qui domine Crozant et les sites pittoresques des environs l'ont séduit. En 1904, se cherchant un champ complètement nouveau, en mai et juin, il va peindre des vues de la Hollande, avec ses moulins et ses canaux, près de Saardam.
Il a exécuté un certain nombre de gravures à l'eau-forte. Plusieurs ont été fournies, en 1876, à une publication, Paris à l’eau-forte, éditée par Richard Lesclide. Cézanne, à un moment où Armand Guillaumin s'adonnait à l'eau-forte, voulut à son exemple s'y essayer. Il grava trois plaques. La plus intéressante offre un portrait de Guillaumin, assis par terre, les bras croisés. Armand Guillaumin a continué, l'âge venant, à peindre assidûment. Établi à Crozant, il s'est attaché de plus en plus au paysage de la Creuse. Il a su y découvrir cette infinie variété, que la nature présente partout à ceux qui ont appris à l’aimer et à la connaître.
Théodore DURET - 1922
LES PEINTRES IMPRESSIONNISTE (Editions FLOURY - 1922 - Théodore DURET)
Armand GUILLAUMIN - GUILLAUMIN - (1841-1927) - Armand Guillaumin
(téléchargement d'une vidéo sur AUVERS SUR OISE)
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